IFEA Café-Discussion : "Questionner les nouvelles méthodes en sciences sociales : usage des images et collaborations photographes-chercheurs"

"Questionner les nouvelles méthodes en sciences sociales : usage des images et collaborations photographes-chercheurs"

Inscription obligatoire avant le 26/05 à 15h en cliquant ici.

Avec la participation de LUCA BONACINI de l’Association Istanbul-Accueil

Modération et mise en perspective : Gülçin Erdi

Fiche de présentation

L’objectif de cette discussion sera d’explorer les possibilités de collaborations et de partager des expériences entre les chercheurs et le photographe et de discuter des atouts de ces méthodes audiovisuelles dans la recherche en SHS.

Ce séminaire fait partie du thème de Master Class qui aura lieu le 2 et 3 juin à l’IFEA et complète la programmation sur les méthodes audiovisuelles en recherche scientifique.

Né à Rome en 1966 et grandi à Bruxelles, Luca Bonacini est sociologue de formation et photographe documentaire. Après une carrière journalistique auprès de l’Ansa, agence de presse italienne, il devient photographe indépendant, axé sur les thèmes sociaux.

Ses premiers voyages au Brésil (1991) marquent profondément son regard. Depuis 1997, il suit sa compagne dans des missions humanitaires au Pérou, en Bosnie, en Argentine, en Turquie et 14 ans au Brésil. Il aborde, notamment, un aspect du thème de la violence au Brésil, réalise un projet avec l’Unicef en Amazonie péruvienne, illustre la violence d’Etat sur les civils au Pérou et les conséquences du conflit en Bosnie sous formes de dyptiques, invitant le sujet photographié à participer à la construction de l’image.

En 2020, il exhibe des autoportraits ironiques sur la pandémie au musée de la Carcova à Buenos Aires, dans une exposition collective.

Dans son dernier séjour brésilien, il a posé son regard sur Brasilia, ville monument, “ville non ville”, fascinante et déroutante à la fois. Il prépare la publication d’un livre.

Il a exposé ses images en Belgique, en Bosnie, au Brésil et au Pérou et a organisé à Brasilia (2021) deux expositions sur la lutte des femmes pour la démocratie au Belarus, avec des photographes de ce pays. Depuis 2010 il anime aussi des ateliers photo pour enfants des école françaises à l’étranger et en milieu défavorisé, qu’il poursuit à Istanbul où il réside actuellement. Parallèlement, il fait de la photographie de rue.

Le Musée de l’Émigration Italienne de Gênes lui a consacré un point d’info illustrant sa trajectoire humaine et photographique.