La Turquie à l’heure de l’Europe
Jean-Paul Burdy et Jean Marcou, La Turquie à l’heure de l’Europe, Presses Universitaires de Grenoble, collection « La Politique en plus », Grenoble, 2008, 192 p.
Jean-Paul Burdy et Jean Marcou, La Turquie à l’heure de l’Europe, Presses Universitaires de Grenoble, collection « La Politique en plus », Grenoble, 2008, 192 p.
La Turquie à l’heure de l’Europe |
Jean-Paul Burdy et Jean Marcou, Presses Universitaires de Grenoble, collection « La Politique en plus », Grenoble, 2008, 192 p., 18 euros. |
Nora Şeni, Seni Unutursam Istanbul, Kitapyayınevi, İstanbul, 2008, 215 p.
Noémi Lévy, Nadir Özbek, Alexandre Toumarkine (eds.), Jandarma ve Polis. Fransiz ve Osmanli Tarihçiligine Çapraz Bakislar, Tarih Vakfı Yurt Yayınları, İstanbul, 2009, 239 p.
L'Institut publie deux revues internationales de spécialisation, l'une dans le domaine de l'archéologie anatolienne (Anatolia Antiqua), l'autre dans le domaine des études turques et ottomanes (Anatolia Moderna).
Anatolia Moderna est éditée en collaboration avec la Librairie d’Amérique et d’Orient, Adrien Maisonneuve, Jean Maisonneuve successeur.
Revue d’histoire ottomane qui n’exclut pas les contributions sur la Turquie contemporaine, elle a été publiée annuellement entre 1991 et 2001. Chaque numéro de la revue comprend, outre une section articles, un dossier sur un sujet, une section programmes où sont publiés les résultats des recherches menées par l’IFEA, ainsi qu’une rubrique intitulée Introuvables avec la reproduction parfois complétée ou annotée d’anciens articles toujours recherchés mais difficiles à trouver.
La revue d'histoire Anatolia Moderna publiée par l'IFEA entre 1991 et 2004 est désormais disponible en open access dans son intégralité sur le portail
Consequences of the Russian-Georgian War |
After August 2008: Consequences of the Russian-Georgian War, The Caucasus Institute For Peace, Democracy and Development
GeorgiaStamb |
Boris V. Sokolov
The Russian strategy, tactics and policy in the Russian-Georgian conflict: gains and losses
Publications de Thorniké Gordadzé en 2008 |
« In the middle of major international crisis: Georgia as a bargain coin or a battlefield for new cold war?”, in Central Asia and Caucasus, n°3 (57), 2009
Thornike GORDADZE
Head of the Caucasian Laboratory at the French Institute of Anatolian Studies, IFEA (Istanbul-Baku)
At the beginning of the 19th century Carl von Clausewitz wrote that war is a continuation of political activity by other means. The Russian-Georgian war of 2008 fully corroborates this hypothesis. The hostilities, which lasted for only a few days, were just one episode in the Russian-Georgian confrontation that began long before August 2008 and still has a long way to go. Nevertheless, this short war can be considered the most important occurrence of the year in Georgia.
All the more or less significant events in Georgian foreign policy in 2008 are associated in some way with the war. They can be divided into two categories: a) Events that promoted or caused the war and b) events that occurred as a consequence. For instance, recognition by most of the West of Kosovo’s independence, cancellation of the Russian Federation’s sanctions against Georgia’s separatist regions and their militarization, and NATO’s refusal to offer Georgia the MAP at the Bucharest summit promoted the Russian-Georgian war. Whereas the American-Georgian charter and approval of a 4.5-billion-dollar aid plan for Georgia at a conference of sponsors in Brussels are consequences of the war.
Imperial servant at the head of the state: Eduard Shevardnadze’s uneasy relations with Russia
in Cornell Svante and Starr Fredrick (eds.), “Guns of August, Russia’s war in Georgia in 2008”, New-York, ME Sharpe, 2009
Thornike Gordadze
French Institute of Anatolian Studies (IFEA), Caucasus observatory head.
Associated researcher at the CERI
“Four centuries of resistance!” – so proclaimed thousands of leaflets distributed in Tbilisi by young Georgian activists during the August 2008 war with Russia. Analyzing Georgian-Russian relations solely in terms of resistance is understandable when Russian tanks were 40 km away from the country’s capital, but a more balanced assessment requires a more nuanced understanding of the question. The relationship between a local polity and an external center of power attempting to establish its domination is by necessity more complex, definitely equivocal, and essentially unstable.
Throughout history, local rulers have made deals with empires, and their dependence has never been total. Phases of military conquest and crude repression have tended to be followed by a “hegemonic stage,” in which the dominant power seeks to co-opt local elites. This has even been known to end in a growing dependence of the imperial power on the local ruler. An eagerness to control the Caucasus and its central country, Georgia, has been a leitmotiv of all Russian empires. It was in the Caucasus that imperial pride and dreams of greatness were nurtured, and where Russia took refuge in order to deflect frustration away from its continuous resentment vis-à-vis the West.
L’Empire contre l’Etat-nation. L’Ossétie du Sud au cœur du conflit russo-géorgien (1922-2008) |
Thorniké Gordadzé (IFEA)
Le 9 octobre 2008, le ministère du développement économique de la Fédération de Russie envoyait à toutes les structures étatiques du pays une missive officielle intitulée « Au sujet des changements sur la carte du monde »1. La lettre annonçait aux fonctionnaires publics que deux nouveaux Etats souverains – l’Abkhazie et l’Ossétie du Sud - étaient apparus sur la scène internationale et que désormais toutes les administrations du pays devaient tenir compte de cette réalité. Cette modification de la carte du monde, pour l’heure reconnue seulement par la Russie, le Nicaragua et l’organisation palestinienne Hamas, est la conséquence de la guerre russo-géorgienne d’août 2008. Le conflit se déclencha sur le territoire de l’Ossétie du Sud, que certains s’empressèrent de qualifier d’enjeu du conflit. Or, pour les belligérants, pour la Russie davantage encore que pour la Géorgie, l’Ossétie du Sud a été le théâtre de l’affrontement, et non pas un objectif en soi. Les combats en Ossétie du Sud qui ne durèrent que trois jours (la guerre s’est ensuite étendue sur le reste du territoire géorgien, dans les régions de Chida Kartlie, de Samegrélo et d’Imérétie) ne furent qu’un épisode du conflit russo-géorgien qui n’a jamais véritablement cessé depuis l’indépendance de la Géorgie vis-à-vis de l’URSS en 1991. La guerre d’août emboîta le pas au conflit qu’opposait déjà la métropole soviétique à la périphérie géorgienne désireuse d’émancipation dès la fin des années 1980. Ce ne fut pas, loin s’en faut, un conflit frontal de dix-huit ans, mais une période
Noémi Lévy, Nadir Özbek, Alexandre Toumarkine, Jandarma ve Polis : Fransız ve Osmanlı Tarihçiliğine Çapraz Bakışlar, Istanbul, Tarih Vakfı Yurt Yayınları, 2009
Anouck Gabriela Côrte Real Pinto, "Privatisations de masse en Turquie (1980-2005) : limites et ambivalence de l’UE", in Claire Visier (dir.), La Turquie d'Erdoğan. Avec ou sans l'Europe ?, Rennes, PUR 2018, pp. 137-186.
La tentative de coup d’État militaire du 15 juillet 2016, suivie d’un « coup d’État civil » orchestré par le gouvernement afin d’écarter toute opposition potentielle, a largement fini d’enterrer toute perspective d’adhésion de la Turquie à l’Union Européenne. L’objectif de cet ouvrage est de réfléchir aux effets du processus d’élargissement initié par l’UE vers la Turquie au-delà de la question de l’adhésion, et d’analyser les changements qu’elle contribue à induire dans l’action publique turque.