Entre le 5e et le 3e millénaire av. n. è., la Mésopotamie a été marquée par d’importants changements socio-économiques et politiques ayant abouti à l’émergence et au développement des villes. Cette période qui correspond également à l’expansion urukéenne du nord vers le sud, a bouleversé la nature des interactions entre les différentes aires culturelles. Bien que la production de surplus agricoles ait vraisemblablement contribué à cette “révolution urbaine”, les données botaniques sont rares. Le projet ici présenté a donc pour but d’étudier les restes archéobotaniques (grains, graines, vannes) de plusieurs sites archéologiques localisés en Mésopotamie du nord et du sud (principalement en Irak). Ces restes préservés par carbonisation fourniront des informations relatives à la nature et à l’évolution des plantes utilisées (agriculture, consommation) mais ils permettront également d’appréhender les réseaux d’échanges associées aux ressources végétales. Ce nouveau projet a pour objectif de caractériser les entités culturelles à l’échelle régionale et locale et de mettre en évidence les différences sociales à travers les restes végétaux et les pratiques alimentaires.
Date de l'événement | 11/11/2019 6:00 pm |
Places | 60 |
Inscrit.e.s | 28 |
Places disponibles | 32 |
Date limite d'inscription | 08/11/2019 11:55 am |
Lieu | IFEA |