Journée d’études organisée par :
Madalina Dana (Paris 1 Panthéon-Sorbonne/ANHIMA) et
Franck Prêteux (Université Paris Sorbonne Paris IV)
Samedi 23 mars 2013 de 9h à 17h
Salle Vasari, INHA, 2, rue Vivienne, 75002 Paris
L'Institut Français d'Etudes Anatoliennes est un centre de recherche français dépendant du CNRS et du ministère de l'Europe et des Affaires Etrangères. Il accueille des chercheur.se.s et étudiant.e.s travaillant sur la Turquie et impulse des programmes de recherche dans tous les domaines des sciences humaines et sociales.
La Fondation Maison des sciences de l’homme, en partenariat avec l'FEA, propose des aides à la mobilité pour des séjours en France de 2 à 3 mois aux chercheur.e.s postdoctorant.e.s turc.que.s ayant soutenu leur thèse en SHS à partir de 2016.
La bibliothèque et l'atelier de cartographie sont ouvert sur rendez-vous
Depuis 2005, l'OVIPOT promeut l’étude de la sociologie politique turque, dans ses dimensions internes mais aussi en rapport avec les dynamiques de politique internationale
Depuis 1990, l'Observatoire étudie les phénomènes qui accompagnent la métropolisation d'Istanbul. C'est un centre de recherche, d’information et de ressources
Fondé en 2014, l’axe de recherche “Migrations et Mobilités” (AMiMo) de l’Observatoire Urbain d’Istanbul, ancré dans une tradition de recherches menées à l’IFEA, étudie les phénomènes de migration et de mobilités en relation avec la Turquie.
Journée d’études organisée par :
Madalina Dana (Paris 1 Panthéon-Sorbonne/ANHIMA) et
Franck Prêteux (Université Paris Sorbonne Paris IV)
Samedi 23 mars 2013 de 9h à 17h
Salle Vasari, INHA, 2, rue Vivienne, 75002 Paris
Prof.Dr. Nevzat Yalçıntaş (fondateur de l'AKP) interviendra autour de son dernier ouvrage Türkiye'yi yükselten yıllar - Hatıralar publié par İşaret Yayınları en août 2012.
lundi 4 mars 2013 à 16h00 à l'IFEA
Intervention en turc
Nicolas Crosnier (doctorant INALCO)
La rénovation urbaine de Bakou comme outil géopolitique, un révélateur des conflits et des représentations des différents acteurs de la société azerbaïdjanaise.
Proposition d'analyse de la société azerbaïdjanaise à travers les transformations de la capitale.
Comme à Beyrouth ou Dubaï, le paysage urbain de Bakou connaît actuellement une vaste transformation. L'identité des acteurs de l’embellissement urbain est un premier élément précieux pour comprendre les rapports de force dans le pays, de même que l'origine des opposants aux expropriations. Les choix faits en matière architecturale et les aspects économiques et financiers de ces projets immobiliers sont un deuxième point à étudier. Finalement cette étude permet d'esquisser le portrait géopolitique de la société azerbaïdjanaise.
Mon exposé portera sur les politiques de rénovation urbaine dans la capitale de l'Azerbaïdjan, Bakou. Dans toutes les capitales du monde, le régime politique écrit dans les murs le récit national et met en avant son projet politique. La situation à Bakou ne déroge pas à cette réalité. La société azerbaïdjanaise est la synthèse complexe de multiples influences. Ainsi, le visage de cette ville connaît une transformation radicale depuis l'afflux de richesses consécutif à l'ouverture d'un oléoduc conçu par les Américains et les Européens. La rénovation urbaine s’accélère, les projets immobiliers se multiplient et paraissent toujours plus ambitieux. Le style « pharaonique » de certains édifices n'aura pas échappé au public européen lors de la retransmission du concours eurovision de la chanson fin mai 2012.
L’intérêt de cet exposé n'est pas que descriptif, il permet de mettre en lumière des éléments constitutifs du régime en place et des rapports sociaux dans la capitale, qui seraient bien difficile à étudier selon les méthodes traditionnelles des sciences humaines. Qui veut analyser la société de l’Azerbaïdjan doit interpréter ce qui se voit et ce qui veut être vu dans la capitale, qui regroupe quasiment toutes les forces vitales du pays.
Mettre la ville en mots. Mettre des mots sur la ville. Les mots des créateurs et ceux des scientifiques. Quelles sont leurs approches spécifiques, leurs représentations de ce milieu géographique, social, polyglotte et multiculturel ? Le récit historique et mythique de la ville s’est-il dilué dans la postmodernité, ou une nouvelle utopie urbaine serait-elle en train de naître au travers d’un nouveau grand récit de la ville ?
Le Centre Franco-Allemand de Provence, en collaboration avec l’association Les Amis du Roi des Aulnes (Paris) et le Goethe-Institut (Paris/Nancy) proposent Villes à-venir, un projet pluriannuel qui traverse quatre métropoles : Marseille-Hambourg-Istanbul-Tanger. Ces rencontres pluridisciplinaires interrogent la finalité et les conséquences des entreprises de réhabilitation et de régénération urbaines. Le seul but de cette restructuration par « destruction créatrice » est-il de créer des métropoles régionales ou nationales qui s’imposent par leur dynamisme et leur attractivité, sans respect des aspirations et des besoins des populations, en particulier des plus défavorisées ? Après un préambule à Marseille à l’automne 2011, le premier volet de Villes-à-venir se déroule les 8 et 9 mars 2013 à Istanbul.
Un « forum des représentations de la ville » réunira urbanistes, philosophes, sociologues, architectes et artistes. Il s’agira de cerner le « grand récit des formes et de l’organisation des lieux de vie : La ville et son chronotopos ». En sommes, « Mettre des mots sur la ville. Les mots des créateurs et ceux des scientifiques. Quelles sont leurs approches spécifiques, leurs représentations de ce milieu géographique et social, de ce lieu de communication multilingue et multiculturel ? ». Ces récits articulent le rapport au temps long de l’Histoire à celui beaucoup plus court de la vie humaine. Ils se nourrissent autant de mythe que de « traduction » de la réalité. L’architecture et l’urbanisme racontent également l’histoire des villes. Parallèlement au colloque, des projets de création, en direction des jeunes publics, seront développés sous la forme d’ateliers d’écriture et de gastronomie.