Kamel Dorai : Les nouvelles formes de mobilités des Palestiniens : Diaspora ou réseaux transnationaux structurés ?
Après l’exode de 1948, les Palestiniens se sont trouvés dispersés dans les pays arabes voisins de la Palestine, essentiellement en Jordanie, en Syrie et au Liban. Ils résident actuellement dans les principales métropoles arabes moyen-orientales, comme Beyrouth, Damas, Amman, ou dans une moindre mesure Le Caire. Si de nombreux travaux ont envisagé la question palestinienne sous l’angle des relations internationales, des sciences économiques et juridiques ou de la sociologie, ceux concernant la mobilité des Palestiniens sont plus rares, et s’intéressent surtout aux aspects démographiques et économiques. La mise en relation des différentes formes de mobilités des Palestiniens avec les logiques de réseaux qui se sont tissés entre les communautés palestiniennes dispersées est relativement peu traitée. Nous proposons d’approfondir cette problématique