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Amida, akkadienne ? (jusqu’au XXIIe s).. medio-assyrienne ( jusqu’au XIIIe s).. araméenne (jusqu’en 880-866).. puis néo-assyrienne

Amida, akkadienne ? (jusqu’au XXIIe s).. medio-assyrienne ( jusqu’au XIIIe s).. araméenne (jusqu’en 880-866).. puis néo-assyrienne Par Antoine Pérez   Notes de lectures Amid(i) n’est pas attestée dans les sources du IIe millénaire Pourtant, elle est déjà certainement la capitale du Bit–Zamani (cf. carte), un royaume que des tribus araméennes ont fondé sur le haut-Tigre au XIIIe siècle, au détriment de territoires appartenant à l’Assyrie (moyen-empire assyrien)1. La première mention du Bet-Za-ma-ni se trouve, au moyen-empire assyrien, dans un document administratif en cunéiforme de Tell Billa du Ier tiers du XIIIe s., donc. Il y est question d’un certain Assur Kasid, « gouverneur de la province de Bit-Zamani », que J. J. Finkelstein assimile au futur état araméen2. Le chef-lieu n’est pas cité,

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Entre Occident et Orient : Amida à la croisée des civilisations

Entre Occident et Orient : Amida à la croisée des civilisations Par Martine Assénat et Antoine Pérez Si la forteresse d’Amida est unique dans l’architecture militaire du limes romain, son histoire ne l’est pas moins. A la fois capitale et carrefour, sise aux confins des deux plus grands empires de l’Antiquité – celui de l’Iran parthe puis sassanide ; celui du monde romain puis byzantin – la ville de Diyarbakir, l’ancienne Amida, constitua, plus que toute autre, un creuset de civilisations. Au long de son histoire millénaire se côtoyèrent en son sein de nombreuses cultures : proto-kurde, araméenne, assyrienne, arménienne, gréco-latine, iranienne, syriaque, enfin arabe et turque. Véritable carrefour politique, culturel et religieux, elle fut à de nombreuses reprises à l’avant-scène des

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Projet AMIDA

AMIDA (Archéologie Mesure Innovation Développement Anatolie) : Observatoire urbain du patrimoine historique de Diyarbakır. Partenaires : IFEA – Mairie de Diyarbakır – Université de Rome La Sapienza – Université Paul Valéry Montpellier III – MAP-GAMSAU UMR 3495 – CICRP Marseille Comme dans de nombreuses villes méditerranéennes la situation de forte pression démographique à Diyarbakır pose la double question de savoir comment protéger un patrimoine architectural/archéologique unique et gérer un développement toujours plus gourmand d’espace dont la protection est pourtant essentielle. Cette problématique est d’autant plus sensible qu’aucune étude scientifique d’ensemble du patrimoine de cette ville majeure de l’Antiquité romaine au Proche-Orient n’a été entreprise depuis les travaux novateurs d’Albert Gabriel (1930-1940). L’ambition de notre projet est de prendre une empreinte

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Présentation

Métropole de Haute-Mésopotamie, Diyarbakır est une ville historique majeure du Proche-Orient. À la croisée de la Turquie, de l’Iran, de la Syrie et de l’Irak, elle est dotée d’un patrimoine unique et exceptionnel. Capitale culturelle et économique de la Turquie de l’Est, elle est le relais migratoire principal de populations rurales dont celles fuyant les conséquences des conflits nés de la question kurde ou de la politique des grands barrages. La ville  connaît une situation de forte pression démographique. De 274 000 habitants en 1980 sa population a dépassé  le million et demi d’habitants en 2012. Cette tension s’est d’abord exercée sur la ville historique dont les limites coïncident avec une muraille spectaculaire, vestige insolite du limes romain. Cet afflux

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