Responsables : Esra Atuk, Magali Boumaza, Laurent Mallet, Jean Marcou et Alexandre Toumarkine
I- Les objectifs du séminaireLe séminaire sur la Turquie contemporaine a deux objectifs principaux : – permettre aux étudiants de mieux tirer parti leur séjour de mobilité en abordant avec des spécialistes une série de thématiques fondamentales pour la compréhension la Turquie contemporaine – trouver un cadre d’accueil méthodologique et un centre de ressources pour la préparation d’un rapport de recherche sur la Turquie contemporaine
II- L’Organisation du séminaireLe séminaire se déroule, selon un calendrier précis qui est fourni aux étudiants, du mois de novembre 2007 au mois de juin 2008. L’assistance au séminaire est obligatoire. La plupart des séances sont organisées autour d’un thème mais certaines d’entre elles sont consacrées à la méthodologie du rapport. La première séance du séminaire aura lieu jeudi 8 novembre 2007 à partir de 18 heures et sera une séance introductive. Cette séance permettra aussi de déterminer le jour de la semaine le plus adéquat pour la tenue du séminaire tout au long de l’année.
Programme séminaire sur la Turquie contemporaine (2007-2008)
8 novembre 2007 : Introduction et méthodologie
I- L’Héritage turc et ottoman15 novembre 2007 : La réforme ottomane (Özgür Türesay) 21 novembre 2007 : Révolutions et République (Ahmet Kuyas)
29 novembre 2007 : Méthodologie
6 décembre 2007 : Les enjeux de l’Histoire pour la Turquie contemporaine (Alexandre Toumarkine).
II- Laïcité et citoyenneté13 décembre 2007 : La laïcité en France et en Turquie (Jean-Paul Burdy & Jean Marcou) 21 février 2008 : La laïcité turque en question : le problème du port du voile dans les universités (Jean Marcou) 28 février 2008 : État de droit et citoyenneté (Ibrahim Kaboglu)
III- Le Système politique6 mars 2008 : Le mouvement constitutionnel et les débats autour de la « Constitution civile » (Jean Marcou) 13 mars 2008 : Réfexions sur la laïcité turque à partir du Diyanet (Oznur Sarikaya) (séance rattrapée du 21 février) 20 mars 2008 : L’armée est-elle encore un acteur du système politique turc? (Ahmet Insel) 27 mars 2008 : Méthodologie 3 avril 2008 : La crise de 2007 et les mutations du système politique turc (Cengiz Aktar) 10 avril 2008 : Partis politiques et groupes de pression (Esra Atuk)
IV- Structuration territoriale et pouvoirs locaux17 avril 2008 : Les instances territoriales turques et l’Europe (Hande Tek) 24 avril 2008: La gestion du Grand Istanbul (Jean-François Pérouse), à confirmer 1er mai 2008 : Méthodologie
V- La Turquie dans son environnement européen et international8 mai 2008 : L’enjeu européen (Deniz Vardar) 15 mai 2008 : Les développements contemporains des relations turco-américaines (Laurent Mallet) 22 mai 2008 : Le monde arabe et la Turquie (Jean Marcou)
III- Le rapportLe rapport est un travail d’études et de recherche mené par les étudiants du séminaire qui le souhaitent sur une question turque contemporaine, les analyses comparatives et les études de terrain sont les bienvenues. Ce rapport doit faire environ une vingtaine de pages c’est-à-dire au moins 35 000 caractères de texte rédigé (hors annexes). L’étudiant travaille sous la direction d’un tuteur, de préférence chercheur à l’IFEA. Il doit indiquer aux responsables du séminaire le sujet du rapport qu’il a choisi avant la fin de l’année 2007. Ce rapport est soutenu en fin d’année universitaire devant un jury qui l’évalue. L’évaluation du rapport est donc distincte de celle du séminaire mais la progression de la réalisation du rapport fait bien sûr l’objet d’un suivi en séminaire.
IV- Validation d’« ECTS »Le séminaire et le rapport font l’objet d’une évaluation distincte qui est proposée aux institutions dont est issu l’étudiant : – le séminaire est validé par 10 « ECTS », l’étudiant pour obtenir ces crédits doit assister aux séances et réaliser 5 notes de synthèse. – Le rapport est validé par 10 « ECTS », l’étudiant pour obtenir ces crédits doit réaliser, sous la direction d’un tuteur un rapport de recherche d’une vingtaine de pages (au moins 35000 caractères) et le soutenir publiquement en fin d’année. |