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L’Atlas du Voyage en Perse, en Arménie, en Asie Mineure et à Constantinople: fait dans les années 1808-1809 (cote VH-034) complète les volumes du récit de James Justinian Morier publié en 1812. Les années considérées sont celles durant lesquelles Morier a séjourné en Iran en tant que secrétaire de l’envoyé de la couronne britannique auprès du Shah.
Le texte, dans sa version originale anglaise, est disponible en
version numérique sur archive.org. La version française paraît en 1813, en 3 volumes de récit + 1 volume d’atlas.

La bibliothèque de l’IFEA possède l’édition originale en français en 4 volumes. Les travaux de restauration portent sur la reliure et la couture de l’atlas.

James Morier

 

James Justinian Morier (1780?-1849) est un diplomate, voyageur et romancier. Ses livres fourmillent d’anecdotes et font la part belle aux observations de détails de la vie quotidienne, empreints d’une dose d’ironie. L’œuvre qui lui vaut la postérité est sa série de romans picaresques Haji Baba, satire de la société persane du 19e siècle qui a durablement influencé la perception britannique de la société iranienne.

 


 

Le précédent d’un bon siècle, le récit des vingt-six années de Voyages du sieur A. de la Motraye, en Europe, Asie et Afrique où l’on trouve une grande variété de Recherches Géographiques, Historiues et Politiques, sur l’Italie, la Grece, la Turquie, la Tartarie Crimée, et Nogaye, la Circassie, la Suede, la Laponie, etc. (VH-075) paraît en anglais en 1723 et dans sa traduction française à La Haye en 1727. Les descriptions d’Aubry de la Motraye sont précises, s’attachent au détail et livrent des anecdotes de première main à propos de personnages historiques qu’il a côtoyés.

Aubry de la Motraye
(1674-1743) est un français installé à Constantinople en 1698. Familier des têtes couronnées, il reçoit une pension du roi Georges I d’Angleterre qu’il emploie à la publication du premier volume de ses voyages ; il fréquente le roi Charles XII de Suède durant ses cinq ans d’exil sur les terres ottomanes.
Parmi les 48 cartes et gravures, 12 sont de la main du peintre William Hogarth.

L’exemplaire que possède l’IFEA est l’édition originale française compilant les deux premiers volumes datant de 1727. Les travaux de restauration nécessaires portent sur la reliure et la couture de l’ouvrage, gravement endommagés


Le Lexicon arabico-latinum contextum ex probatioribus orientis lexicographis accedit index latinus copiosissimus qui lexici latino-arabici vicem explere possit publié à Leyde en 1653 par Jacob Golius demeura le dictionnaire arabe-latin de référence en Occident jusqu’en 1837 (Georg Freytag). Établi en compilant diverses sources arabes (relevant de la linguistique, la zoologie, la géographie), il inclut un précieux glossaire de termes turcs ou persans dérivés de l’arabe avec leur traduction et un index à 10 000 entrées. 

Jacobus GoliusJacob van Gool dit Golius (1596-1667) est un orientaliste et mathématicien néerlandais, qui enseigna notamment à René Descartes. Élève d’Erpenius à Leyde, il publia de nombreuses traductions de l’arabe, établit une version considérablement revue et augmentée de la grammaire arabe de son maître et, outre son dictionnaire arabe-latin, travailla à un dictionnaire persan-latin qui fut publié de manière posthume.