Bayram BALCI, Orta Asya’da İslâm misyonerleri. Fethullah Gülen okulları, İletişim, İstanbul, 2005, 376 pages. Bayram BALCI, Missionnaires de l’Islam en Asie centrale. Les écoles turques de Fethullah Gülen, Paris, Maisonneuve et Larose et IFEA, 2003, 299 pages À l’heure où la Turquie frappe aux portes de l’Union Européenne, elle développe en parallèle une stratégie d’influence dans les républiques turcophones de l’ex-URSS, où sa présence économique et culturelle se renforce depuis le débutt des années 90. Cette présence turque en Asie centrale estt largement l’œuvre d’une puissante organisation religieuse, dirigée par l’énigmatique Fethullah Gülen, longtemps prêcheur officiel au service de l’Etat turc et actuellement en exil volontaire au Etats-Unis.Charismatique et visionnaire, Gülen a choisi l’éducation comme vecteur de son expansion. Aujourd’hui,

Étienne COPEAUX et Claire MAUSS-COPEAUX, Taksim. Chypre divisée, éditions Aedelsa, septembre 2005, 235 pages   Étienne Copeaux est historien de la Turquie contemporaine et ancien pensionnaire scientifique de l’IFEA, Claire Mauss-Copeaux, ancienne chercheuse associée à l’IFEA, est spécialiste de la mémoire des conflits. Ils sont aujourd’hui chercheurs au Groupe de Recherches et d’études sur la Méditerranée et le Moyen-Orient (GREMMO), Maison de l’Orient méditerranéen (CNRS/Lyon). Le conflit chypriote a généré l’exode forcé d’environ un tiers de la population de l’île et a provoqué une déchirure du tissu social. Les deux auteurs ont mené pendant dix ans des enquêtes parmi la population turque de l’île de Chypre qui témoignent des craintes et des espérances de gens qui tentent de reconstruire une

Gilles DORRONSORO (dir.), La Turquie conteste : Mobilisations sociales et régime sécuritaire, CNRS Editions, Collection Moyen-Orient, 2005, 248 pages Gilles Dorronsoro, actuellement professeur de sciences politiques à Paris-I a coordonné ce livre lorsqu’il était secrétaire scientifique de l’IFEA. Des mouvements écologistes opposés au nucléaire, des mobilisations d’intellectuels libéraux, des collectifs d’habitants, des cortèges syndicaux… En Turquie, les mouvements sociaux font entendre quotidiennement leur voix. Pourtant, au-delà des similitudes apparentes avec d’autres pays, l’action collective en Turquie a des particularités qui ne renvoient pas à son caractère de société musulmane, mais bien à son organisation politique. Quel est le rôle de la police ? Pourquoi la plupart des défilés sont-ils illégaux ? Comment les médias rendent-ils compte des actions protestataires ?

Gilles DORRONSORO, La Turquie conteste : Mobilisations sociales et régime sécuritaire, sous la direction de, CNRS Editions, Collection Moyen-Orient, 2005, 248 pages, 29 euros. Gilles Dorronsoro, actuellement professeur de sciences politiques à Paris-I a coordonné ce livre lorsqu’il était secrétaire scientifique de l’IFEA. Des mouvements écologistes opposés au nucléaire, des mobilisations d’intellectuels libéraux, des collectifs d’habitants, des cortèges syndicaux… En Turquie, les mouvements sociaux font entendre quotidiennement leur voix. Pourtant, au-delà des similitudes apparentes avec d’autres pays, l’action collective en Turquie a des particularités qui ne renvoient pas à son caractère de société musulmane, mais bien à son organisation politique. Quel est le rôle de la police ? Pourquoi la plupart des défilés sont-ils illégaux ? Comment les médias rendent-ils

Sylvie GANGLOFF (coord.), La Perception de l’Héritage Ottoman dans les Balkans / The Perception of the Ottoman Legacy in the Balkans, Varia Turcica 36, Paris, L’Harmattan, 2005, 226 pages Guerres en Bosnie-Herzégovine et au Kosovo ou tensions interethniques en République de Macédoine, les relations entre chrétiens et musulmans dans les Balkans semblent avoir généré, après 1992, de lourdes crispations. Survivance d’une domination ottomane de la région pendant cinq siècles, cette présence musulmane suscite toujours controverses et manipulations discursives diverses. Bien souvent perçu et édifié comme un « joug ottoman », le passé ottoman pèse lourdement sur les profils identitaires des peuples de la région et sur les relations entre ces peuples. Les auteurs se sont penchés ici non pas tant

Elise MASSICARD, L’autre Turquie, Presses Universitaires de France, 2005, 362 pages Diplômée de l’INALCO, de l’Université libre de Berlin et docteur de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris, Elise Massicard est chercheur au CNRS (CERAPS) et membre du comité de rédaction de l’European Journal of Turkish Studies. Le mouvement aléviste qui fait l’objet de ce premier livre d’Elise Massicard, incarne à n’en pas douter cette autre Turquie que l’on ignore : un pays plus multiculturel qu’il n’y paraît, sommé à l’heure de sa candidature européenne d’amender son nationalisme kémaliste, de reconsidérer sa diversité culturelle et d’entamer un dialogue avec ses minorités. Voici un éclairage des plus utiles pour comprendre les manières de faire la politique en Turquie. Il analyse en particulier