Chercheur au CNRS depuis 1994 cette archéologue, byzantiniste de formation, est une spécialiste des céramiques produites et commercialisées dans l’Orient chrétien et islamique aux périodes médiévale et ottomane. Elle a beaucoup travaillé en Grèce et en Turquie où elle a occupé un poste de chercheur à l’IFEA. Elle est actuellement affectée à l’Institut français du Proche-Orient (FRE 2550 du CNRS) à Damas. Son domaine de recherche s’articule autour de deux axes majeurs : un axe proprement céramologique qui consiste à établir des chronotypologies, c’est-à-dire à caractériser d’un point de vue morphologique, technique, stylistique et chronologique le matériel, de façon à définir précisément des types de productions et à déterminer leurs origines ; un axe historique qui replace la vaisselle au

Michel Balivet est Professeur à l’Université de Provence où il enseigne l’histoire seldjoukide et ottomane, ainsi que l’histoire des croisades et celle des relations entre Byzance et le monde musulman. Ses recherches portent, entre autres, sur le syncrétisme religieux en Anatolie et dans les Balkans au Moyen-Age et à l’époque ottomane. Il a étudié particulièrement le rôle des mystiques turcs dans le processus d’interpénétration culturelle entre Byzance et les Turcs et a écrit une monographie sur Seyh Bedreddîn, éd.Isis, Istanbul 1995 (traduction turque, éd.Tarih Vakfi, Istanbul, 2000) et une étude sur Konya et Mevlana, CNRS éd., Paris, 2001. Ses deux derniers ouvrages ont paru aux éditions Isis : une anthologie d’histoire ottomane, 2004, et un recueil d’études d’histoire byzantine, seldjoukide et

Madame Marie-France Auzépy inaugure ce cycle de conférences organisé conjointement par l’IFEA, l’IFI, et la Fédération des Associations des guides de Turquie avec un monument symbole : Sainte-Sophie et sa place dans la vie de Constantinople Madame Marie-France Auzépy est professeur d’Histoire byzantine à l’Université de Paris VIII-Saint-Denis. Mais ses fonctions d’enseignante l’ont conduite en Algérie et même en Chine, à Pékin. En tant que byzantiniste, elle s’est particulièrement intéressée à la période iconoclaste, sur laquelle elle a fait sa thèse consacrée à un moine qui a vécu sur le Kaysdag, sur la rive asiatique, et qui a été martyrisé dans les rues de Constantinople, durant la crise iconoclaste, au 8e siècle. Elle a bien entendu une bibliographie très importante, et je me