Publications récentes

Biographie Elisabeth Malamut

Élisabeth Malamut, docteur de 3e cycle, docteur d’État, a été chercheur au CNRS de 1974 à 2004. Depuis 2005 elle est professeur d’Histoire Byzantine à Aix-en-Provence (Université de Provence) et directrice du laboratoire SICMA (Sociétés, Idéologies, Croyances au Moyen Age). Ses thèmes de recherches se fondent sur l’espace méditerranéen – en particulier les relations politiques, diplomatiques, intellectuelles et spirituelles de Byzance avec les Balkans, l’Occident et l’Orient musulman -, plus récemment sur « la ville et l’histoire » avec Thessalonique aux 9e-14e siècles et Constantinople à l’époque des Comnènes. Ses ouvrages sont « Les îles de l’empire byzantin aux 8e– 12e siècles », Publications de la Sorbonne, Paris 1988, et « Sur la Route des Saints Byzantins », Paris 1993. Elle prépare actuellement un livre sur

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N. Thierry : Églises royales d’Anatolie au Xe siècle : Ağtamar, İşhan, Tokalı

Le Xe siècle correspond à l’apogée politique du monde féodal d’Anatolie. Les deux empires, byzantin et abbasside étaient en guerre depuis près de deux siècles, mais la guerre n’avait pas exclu des échanges diplomatiques et commerciaux. Entre Byzance et Bagdad, des états tampons s’étaient constitués, émirats détachés du califat, les royaumes géorgiens et arméniens. Trois monuments témoignent encore de la richesse des princes chrétiens d’Anatolie orientale au Xe siècle : les églises d’Ağtamar, d’Işhan, et la grande église de Tokalı à Göreme. Ces monuments, œuvres de civilisations régionales, ont en commun le goût du luxe qui servait au prestige des commanditaires. On faisait appel aux meilleurs artistes et l’on utilisait les matériaux les plus précieux : l’or à la feuille et le

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Biographie Alessandra Ricci

Alessandra Ricci a terminé son doctorat en “Art et Archéologie” à l’Université de Princeton sur le sujet : “L’architecture byzantine et les cultures politiques au XIXe siècle”. Elle vit et travaille en Turquie depuis dix ans et dirige actuellement la fouille de Küçükyalı. (Monastère de Satyros, 867-877 av. J. C.) ainsi que le projet du parc archéologique associé à la fouille.

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Résumé C. Giros : Les Byzantins et la guerre (Xe-XIIIe siècle)

Les lettrés byzantins, clercs et laïcs, percevaient la guerre comme l’œuvre du diable, à laquelle l’empereur ne devait se résoudre qu’en ultime recours, lors d’une invasion du territoire de l’empire. Au XIe siècle, un rhéteur souligne ainsi que l’empereur doit agir envers les barbares par la persuasion, plutôt que par la violence et la guerre. Dans cette conception, qui ne justifiait théoriquement que les guerres défensives, les lettrés valorisaient la maîtrise d’un savoir technique, la stratégie et la tactique, qui étaient censés distinguer les Byzantins des Barbares. Si la notion de guerre sacrée, connue dans les pays d’Islam et dans l’Occident latin, n’a jamais réussi à s’imposer durablement à Byzance, l’armée devait toutefois être l’objet constant de la sollicitude impériale,

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C. Giros: Bizanslılar ve Savaş (X-XIII yy’lar) (güncel değil)

Les lettrés byzantins, clercs et laïcs, percevaient la guerre comme l’œuvre du diable, à laquelle l’empereur ne devait se résoudre qu’en ultime recours, lors d’une invasion du territoire de l’empire. Au XIe siècle, un rhéteur souligne ainsi que l’empereur doit agir envers les barbares par la persuasion, plutôt que par la violence et la guerre. Dans cette conception, qui ne justifiait théoriquement que les guerres défensives, les lettrés valorisaient la maîtrise d’un savoir technique, la stratégie et la tactique, qui étaient censés distinguer les Byzantins des Barbares. Si la notion de guerre sacrée, connue dans les pays d’Islam et dans l’Occident latin, n’a jamais réussi à s’imposer durablement à Byzance, l’armée devait toutefois être l’objet constant de la sollicitude impériale,

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