
Recension d’ouvrage: Navaro-Yashin, Biner, Bieberstein and Altuğ (dir.), Reverberations: Violence Across Time and Space. The Ethnography of Political Violence, University of Pennsylvania Press, 2021
Par Verda Kimyonok, doctorante en anthropologie à l’EHESS, IRIS, boursière AMI/IFEA. Egalement disponible sur le carnet Hypothèses de l’OVIPOT. Il y a deux ans, je découvrais l’ouvrage Reverberations: Violence Across Time and Space. The Ethnography of Political Violence[1]. Depuis, cet ouvrage collectif revient sans cesse dans mes lectures et mon terrain de recherche. Mon travail sur les pratiques patrimoniales et leur transmission chez les alaouites de Samandağ (Hatay, Turquie) me mène inévitablement à explorer le lien entre territoire et existence[2]. Je souhaite par cette recension traduire les interrogations et les approches du terrain développées dans cet ouvrage qui résultent d’un long effort collectif. Pour cela, j’ai fait le choix de me focaliser sur l’introduction et les chapitres des quatre co-éditrices