Canan Domurcaklı – L’origine du mythe animalier au Proche-Orient dans les hautes vallées du Tigre et de l’Euphrate – 12/6/2017

Lundi 12 juin 2017 à 15h à l’IFEA
Canan Domurcaklı
(Université Blaise Pascal)
dans le cadre de présentations des boursiers de courte durée

inscription avant le 12 juin à midi : https://www.inscription-facile.com/form/MsvIpkpbTsjEWUU7vAtG

L’origine du mythe animalier au Proche-Orient dans les hautes vallées du Tigre et de l’Euphrate

Les représentations animales jouent un rôle très important dans l’art des sites préhistoriques du 10e millénaire au Proche-Orient. La présence de ces représentations, que nous observons notamment dans l’art figuratif sculpté en bas relief sur des stèles, ou gravé sur des galets et des vases en pierre dans certains sites comme Göbekli Tepe, Körtik Tepe, Hallan Çemi, ou Nevali Çori, peut être considérée comme l’un des plus importants témoignages archéologiques graphiques sans lesquels nous ne pourrions saisir la dimension symbolique. Le symbolisme animal est l’héritage d’une époque, paléolithique, dans laquelle la relation entre l’homme et l’animal a fait irruption dans l’espace réel et mythique. La quête de nourriture procure à l’homme non seulement son alimentation mais également un bagage intellectuel dans lequel le récit mythique trouve place. La création mythique est strictiment liée au mode de vie de l’homme préhistorique et cette spécificité sera plus tard identifiée comme le sacré et le profane. C’est pourquoi l’animal est omniprésent dans tous les mythes de la préhistoire.