Intersection à la synagogue italienne: Istanbul 2010 et le creuset culturel
Ce vendredi 21 mai, nous feuilletons le nouveau bulletin mensuel de l’Agence 2010 afin d’y trouver une activité pour le soir même. Une intersection : Routes, musique et Istanbul, étant annoncée au centre culturel de Kadırga, nous nous donnons rendez-vous à Tünel, descendons à Karaköy d’où nous prenons le tramway jusque Beyazit, puis marchons une quinzaine de minutes en direction de Kadırga. Après avoir du demander notre chemin à plusieurs reprises (la salle de concert ne semble pas être très connue des passants), nous parvenons devant le « centre de production artistique ». Trois personnes attendaient devant une porte close, le même bulletin d’Istanbul 2010 à la main. Nos routes, guidées par le bulletin de l’Agence, n’auront pas croisé celles des musiciens ce soir : le concert est reporté à dimanche.
Suite à divers problèmes d’organisation, c’est dans la magnifique synagogue italienne, dans l’ancien quartier juif de Galata, que se produira le melting pot musical orchestré par Yinon Muallem dans le cadre d’Istanbul 2010.
Ce tardif changement de lieu a compliqué la communication autour de l’évènement. Il écorne la fiabilité des plaquettes d’information éditées par l’Agence, celles-ci ne pouvant pas s’adapter au rythme des fréquentes modifications du programme. L’information doit ainsi circuler par relations d’interconnaissances et sur le site internet de l’Agence[1], l’étendard Istanbul 2010, placé pour l’occasion devant l’entrée de la synagogue, ne venant que confirmer au dernier moment l’emplacement du concert au spectateur averti. La porte n’en est pas moins close, l’accès étant évidemment soumis à quelques précautions. Pour pénétrer, il faut expliquer au gardien ce qui nous amène ici : comment, c’est à dire par qui nous connaissons la synagogue et/ou l’existence de ce concert.
Yinon Muallem (percussion, Israël) et les huit autres participants du projet souhaitent « montrer Istanbul comme un creuset de différentes cultures ». Les itinéraires musicaux de Brenna MacCrimmon (voix, Canada), Natalia Mann (harpe, Nouvelle Zélande), Bob Beer (baglama, USA), Ruth Hill (percussion, Grèce), Arslan Hazreti (kemancha azeri, Iran), Laurent Clouet (clarinette, France), Chris Moser (oud, Suisse) et Serdar Pazarcioğlu (Violon – Turquie) se sont néanmoins croisés à Istanbul avant qu’elle ne devienne Capitale européenne de la culture.
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De même, pour que le public trouve l’intersection promue par Istanbul 2010, il aura fallu qu’il soit déjà suffisamment familier des chemins qu’empruntent les échanges culturels.
[1] http://www.en.istanbul2010.org/PROJE/GP_655590
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Ce tardif changement de lieu a compliqué la communication autour de l’évènement. Il écorne la fiabilité des plaquettes d’information éditées par l’Agence, celles-ci ne pouvant pas s’adapter au rythme des fréquentes modifications du programme. L’information doit ainsi circuler par relations d’interconnaissances et sur le site internet de l’Agence[1], l’étendard Istanbul 2010, placé pour l’occasion devant l’entrée de la synagogue, ne venant que confirmer au dernier moment l’emplacement du concert au spectateur averti.
La porte n’en est pas moins close, l’accès étant évidemment soumis à quelques précautions. Pour pénétrer, il faut expliquer au gardien ce qui nous amène ici : comment, c’est à dire par qui nous connaissons la synagogue et/ou l’existence de ce concert.