TIBET, Aksel (dir.) ; HENRY, Olivier (dir.) ; et BEYER, Dominique (dir.). La Cappadoce méridionale de la Préhistoire à l'époque byzantine : 3e Rencontres d'archéologie de IFEA, Istanbul 8-9 novembre 2012. Nouvelle édition [en ligne]. Istanbul : Institut français d’études anatoliennes, 2015. Disponible sur Internet : http://books.openedition.org/ifeagd/3187.
Il y a environ 25 ans, Olivier Pelon organisait à l’Institut Français d’Études Anatoliennes d’Istanbul un colloque destiné à faire l’état des recherches sur la Cappadoce méridionale jusqu’à la fin de l’époque romaine. Un quart de siècle après ce premier colloque, il était intéressant de faire un nouveau point sur l’avancée des recherches dans cette Cappadoce méridionale, de la préhistoire à la période byzantine. Ce nouveau colloque, placé cette fois encore sous l’égide de l’Institut Français d’Études Anatoliennes et intégré à la série des Rencontres d’archéologie de l’IFEA réunit vingt-trois communications.
Si les périodes néolithique et chalcolithique ont été particulièrement bien représentées, ce qui témoigne bien de l’importance de cette phase de la préhistoire cappadocienne, liée aux gisements d’obsidienne des Melendiz Dağları, on soulignera en revanche l’absence presque totale du Bronze Ancien. Cette phase est en effet peu représentée dans l’archéologie locale. La même remarque peut s’appliquer au Bronze Moyen. La fin du Bronze Moyen, fort heureusement, est représentée à Porsuk, de même que le Bronze Récent qui bénéficie, depuis peu, tout comme l’Âge du Fer, du démarrage fructueux des fouilles de Kınık Höyük. Enfin, l’Antiquité tardive et Byzance ont pu être représentées, principalement autour de Tyane, ce qui n’avait pas pu être le cas lors du premier colloque.
En octobre 2012, quelques semaines avant la tenue de la Rencontre, on apprenait malheureusement le décès brutal et inattendu d’Olivier Pelon, ancien directeur de la mission de Porsuk (jusqu’en 2002) et organisateur de ce premier colloque cappadocien. C’est bien en hommage à sa mémoire que notre Rencontre cappadocienne de 2012 et sa publication ont été naturellement dédiées.