Mobilité Turquie-France

La Fondation Maison des sciences de l’homme, en partenariat avec l'FEA, propose des aides à la mobilité pour des séjours en France de 2 à 3 mois aux chercheur.e.s postdoctorant.e.s turc.que.s ayant soutenu leur thèse en SHS à partir de 2016.

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La bibliothèque et l'atelier de cartographie sont ouvert sur rendez-vous

Marc de Ferrière le Vayer (Université de Tours)
"L'alimentation comme patrimoine culturel immatériel, l'exemple du repas gastronomique des Français"
Jeudi 4 juin 2015 à 17h30 au Palais de France

L'alimentation comme patrimoine culturel immatériel, l'exemple du repas gastronomique des Français

Après la ratification de la convention de 2003 de l'UNESCO sur le Patrimoine Culturel Immatériel, il apparaissait que la France pouvait jouer un rôle important pour participer à la définition de ce Patrimoine. Deux points semblaient très important. Le premier reposait sur le fait que la convention ne proposait pas une liste des éléments pouvant la constituer, et qu'elle était de ce point de vue ouverte. La position de la France étant que les premiers éléments classés contribueraient à définir la liste, si possible de manière ouverte. Le second point, tandis que nous sur les questions alimentaires depuis plus de 10 ans, nous étions convaincu que l'alimentation était effectivement une culture et que ses éléments participaient du patrimoine culturel immatériel de la France. Ce n'était pas une occasion d'affirmer une quelconque supériorité de la cuisine française. Il s'agissait de mettre en avant un fait social. En faisant cette démarche, nous souhaitions contraindre l'UNESCO à reconnaître l'alimentation comme un fait culturel. Ceci était important car pouvant permettre ensuite, et ce fut le cas, à d'autres pays de faire la même démarche. C'est à nos yeux important car derrière cette démarche, il y a une dimension plus large, touchant à la biodiversité, aux équilibres alimentaires et aux identités culturelles des populations.