Mobilité Turquie-France

La Fondation Maison des sciences de l’homme, en partenariat avec l'FEA, propose des aides à la mobilité pour des séjours en France de 2 à 3 mois aux chercheur.e.s postdoctorant.e.s turc.que.s ayant soutenu leur thèse en SHS à partir de 2016.

Bibliothèque

La bibliothèque et l'atelier de cartographie sont ouvert sur rendez-vous

Jeudi 4 janvier 2018 à 18h à l'IFEA
Cemil Yıldızcan
(GSÜ)
Dans le cadre du séminaire « Nouvelles gouvernementalités ? »
une collaboration entre l'IFEA et la GSÜ

inscription avant le 4 janvier à midi : https://www.inscription-facile.com/form/jAD1CmrWGo5Ffyx5mk0J

« Nouvelles » gouvernementalités et « vieux » acteurs : le préfet en Turquie

Dans les années 2000, la réforme de l’État s’est posée de manière peu systématique et peu cohérente en Turquie. Le processus de réforme semble avoir remis en cause la place et la fonction de certains agents de l’État qui jouaient traditionnellement des rôles majeurs pour l’administration publique. Le vaste chantier des réformes a engendré une profonde mutation de la fonction préfectorale, ce qui a suscité une structure administrative fragmentée dans laquelle les acteurs disposant d’une certaine autonomie vis-à-vis du pouvoir central et l’échelon local désigné comme niveau stratégique pour l’octroi des services publics ont été privilégiés autour d’une nouvelle logique politico-administrative. Ceci s’est traduit progressivement par le transfert d’un certain nombre de compétences, exercées jusque-là par la direction générale des préfets dans le cadre du principe de déconcentration, soit vers les collectivités locales, soit vers les autres agents publics ou non-publics. Les préfets demeurent, cependant, encore des acteurs importants dans le nouveau dispositif malgré les changements épars initié par ce processus.